Pays de la Loire
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Article rédigé par Charlotte Bourdin Thébaut et Charlène Leloup

Le vendredi 27 mars 2015, le groupe de littérature et société du Lycée Raoul Vadepied assistait à la 23ème édition du «Festival du premier roman» à Laval. Nous sommes arrivés vers 9h et nous avons assisté à la cérémonie d’ouverture effectuée par des élèves du lycée Don Bosco de Mayenne. Quatre auteurs étaient présents: Yahia Belaskri, Baptiste Fillon, Denis Michelis et Wilfried N’Sondé. Sous la mélodie du jeune musicien, les élèves du lycée de Mayenne présentaient chaque auteur.

Ensuite, dans des petits groupes respectifs, nous étions guidés au travers de la ville jusqu’à des endroits qui étaient jusqu’à maintenant inconnus pour une partie d’entre nous. Le premier atelier se déroulait dans une petite pièce précédée d’escaliers tortueux. Là Paul Vacca, un écrivain, nous attendait. Il nous donna comme sujet d’écriture de rédiger l’histoire d’un nouvel élève arrivant dans un établissement et raconter la raison de sa venue. Celle-ci devait être liée à des faits d’actualité et dériver sur du fantastique, le tout en une heure. Nous avons ensuite lu à tour de rôles nos textes et bénéficié des conseils de cet auteur. Cet atelier demandait de la concentration et de l’inventivité, Paul Vacca était très investi et juste dans ses commentaires. Puis, nous avons rencontré dans une petite salle de conférence Yahia Belaskri, romancier mais également ancien journaliste chez Radio France internationale. Nous étions ici afin d’échanger sur son roman «Le bus dans la ville» que nous avions lu. Yahia était très enthousiaste, gentil et intéressant, ce qui n’a laissé aucune place à l’ennui. Nous avons ensuite pu faire signer nos livres et échanger avec cet auteur qui était très chaleureux. C’était un beau moment de partage, un échange vivant et pertinent.

Après tout ce confinement et cette concentration, nous avons pique-niqué à l’extérieur, une pause bien méritée!

Suivi ensuite un atelier théâtre animé par une jeune comédienne basée au Mans, Margot Châron, qui était par ailleurs très énergique. Le premier exercice consistait à crier, parler, chanter sous différentes émotions «Dolla bella», afin de nous échauffer et nous mettre à l’aise. Puis, par groupe, nous devions lire un extrait du roman «Après l’équateur» de façon théâtrale et variée: en chœur, seul…pour rendre le texte vivant. Nous avons ensuite joué ce texte tous ensemble, la prise de parole était spontanée et pouvait se fondre en corrélation avec quelqu’un d’autre ayant eu le même réflexe. La comédienne nous a mis en situation pour nous permettre de nous exprimer et rendre le texte davantage fluide et naturel: en concertation d’amis, débat dans un bar, et même comme une discussion dans une salle de sport, le tout en plein exercice physique! Pour finir l’atelier, nous avons continué à jouer ce texte en imitant des caractères riches et variés: en chanteuse lyrique, campagnard, bourgeois, rappeur…Cet atelier fut un moment de partage, de libération et une partie de plaisir pour tout le monde.

Pour clore cette journée, nous avions rendez-vous dans une salle plongée dans l’obscurité, les élèves étaient dans des gradins face à l’auteur, seul individu éclairé. Baptiste Fillon, allait échanger avec nous à propos de son tout premier roman «Après l’équateur», que nous avions précédemment interprété. Il était calme, nonchalant et nerveux, à cause du peu d’expérience vécue dans ce milieu quelque peu intimidant. A la fin de la conférence, nous avons pu faire signer les livres et discuter avec ce jeune auteur.

Cette journée fut agréable, initiatique et intéressante, car rencontrer des auteurs et pratiquer le théâtre était une première pour la plupart d’entre nous!

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